Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
131. [Servien] an Longueville und d’Avaux Den Haag 1647 Februar 18
–/ 131 /( [ 136) ]
Nr. 131 war bei Longueville noch nicht eingegangen, als er nr. 136 verfaßte, er bemerkt
jedoch nach deren Eintreffen, sie diene quasy de response auf sein Schreiben, und para-
phrasiert daher in seinem Antwortbrief vom 23. Februar nur die Aussagen von nr. 136;
vgl. Longueville an Servien, Münster 1647 Februar 23; Ausf.: AE , CP All. 98 fol.
392–395’.
Den Haag 1647 Februar 18
Duplikat [für Mazarin]: AE , CP Holl. 43 fol. 243–248 = Druckvorlage. Kopie (mit Abwei-
chungen ): AE , CP Holl. 43 fol. 322–325.
Beschwerden Pauws und Knuyts über ihre Behandlung durch Longueville und d’Avaux;
Entschuldigung Ripperdas. Entzug der Interposition aus den Händen Pauws dringend wün-
schenswert ; Lage hierfür günstig; mögliche Begründung gegenüber den Generalstaaten; ab-
sichtliche Verzögerung der französisch-spanischen Verhandlungen durch die Niederländer;
Vorteile durch die Entziehung der Interposition aus ihren Händen. Notwendigkeit, die be-
kundete spanische Verhandlungsbereitschaft durch die Beantwortung der übergebenen fran-
zösischen Schriftsätze und durch die Zession Piombinos und Porto Longones zu beweisen.
Aushändigung des französischen Gesamtentwurfs für den Friedensvertrag mit Spanien an
die niederländischen Gesandten als Vertrauensbeweis gegenüber ihrem Staat hervorgehoben.
Eingang der Schreiben des Hofes vom 7. Februar 1647: darin bekundeter Wunsch nach Fest-
setzung eines Ultimatums an die Spanier zur Stellungnahme zum französischen Gesamtent-
wurf für den Friedensvertrag mit Spanien vom 25. Januar 1647; dessen Vernünftigkeit auch
beim Entschluß Longuevilles und d’Avaux’, auf die ursprünglichen Mediatoren zurück-
zugreifen ; Bitte um Mitteilung der Entscheidung in dieser Frage. Beharren auf Inklusion
des Königs von Portugal in den Vertrag mit Spanien.
10–11 Vostre Altesse … leurs supérieurs] der Anfang der Kopie lautet abweichend: J’eusse
envoyé dès hier par un homme exprès l’escrit présenté par les plénipotentiers [!] de
cet Estat à leurs supérieurs qui m’a esté donné confidemment, sy je n’eusse esprouvé
desjà plusieurs fois que la voye du courier de Ruremonde [Roermond, Ort in der Gft.
Geldern, von den Franzosen als Poststation genutzt; APW II B 1, 19 z. 34 – 20 z. 2,
46 z. 2–4] dont je me sers, est la plus courte de toutes, et n’est pas moins asseurée.
Vostre Altesse et Vostre Excellence verront par ce beau discours.
plénipotentiaires de cet Estat à leurs supérieurs de la façon à ce que j’ay
appris de |:Pau et Knut:|, la partialité toute déclarée et accompagnée d’une
animosité démeseurée de ces deux ministres, qui ne se contentent pas de
plaider à leurs [!] accoustumée la cause des ennemis contre
remettre sur le tappis un discours de mariage qu’ilz sçavent bien en leur
âme n’avoir point de fondement, mais qui voudroient bien, s’ilz pou-
voient , engager tout l’Estat à quelque grand ressentiment contre la
France, pour les injures et mauvais traittemens qu’ilz supposent qu’il a
receuz de vous en leurs personnes. |:Monsieur de Riperda m’estant venu
voir m’a faict de grandes excuses d’avoir signé cet escrit:|, m’ayant dit
qu’il a esté |:surpris et qu’on y a adjousté ces plaintes contre nous au
préjudice de la promesse qu’on luy avoit faicte de n’en parler point:|.
Je ne sçay sy après cette nouvelle offense, où ces bons seigneurs non
seulement se rendent voz accusateurs mais taschent d’estre les instrumens
d’une rupture entre la France et cet Estat, Vostre Altesse et Vostre Excel-
lence jugeront devoir |:laisser plus longtemps les plus sensibles intérestz
du Roy et du royaume entre les mains d’un homme si dangereux, si pas-
sionné et si notoirement gaigné par les Espagnolz qu’est
craindront point, en se servant de son entremise:|, aujourd’huy que |:il est
seul à Munster
Pauw war erst seit Anfang März 1647 einziger ndl. Ges. in Münster. Der zweite noch
anwesende Ges. , Donia, reiste am Tage der Rückkehr Bruns aus Osnabrück, also am 1.
März 1647, aus Münster nach Friesland ab, woraufhin der Legationssekretär van der
Burgh, der sich seit Mitte Februar zur Assistenz der Protestanten bei den Gravaminaver-
handlungen in Osnabrück aufhielt (vgl. Pauw und Donia an Gst., Münster 1647 Februar
15; zur Überlieferung s. Anm. 1 zu nr. 127), nach Münster zurückbeordert wurde, um
Pauw bei den Verhandlungen mit den Spaniern zu assistieren; vgl. Beilage 1 a zu nr. 187;
die Ankunft Bruns nach Chigis Vermerk vom 2. März 1647 ( APW III C 1.1, 338).
l’Estat que dans la réputation, veu mesme que je seray contrainct pour
vostre deffense de l’attacquer vivement en respondant à toutes ses sup-
positions , |:ce qui rendra sa médiation incompatible avec:| la contestation
où nous allons entrer par deçà. Il me semble que cette nouvelle occasion
vous pourroit fournir un prétexte très légitime |:de retirer de luy le traic-
té
Traicté kann sowohl „Verhandlung“ (hier die Entziehung der Interposition – dies scheint
wahrscheinlicher) als auch „Vertrag“ (hier die Rückforderung des frz. Gesamtentwurfs für
den Friedensvertrag mit Spanien; vgl. Anm. 6) gemeint sein. Beides hängt sachlich mitein-
ander zusammen, so daß Longueville, als er Pauw die Vermittlung entzog, sich auch die
ausgehändigten Verhandlungsakten zurückerstatten ließ.
nostre partye puisse estre nostre médiateur:|. S’il vous plaist de revoir la
lettre qui fut escritte il y a quelque tems par le sieur Brun au sieur d’ Em-
stede
Estatz aprez le retour de leurs trois députez à Munster, et avec quelle
hardiesse les Espagnolz déclarèrent qu’ilz ne vouloient pas se servir de
leur médiation tandis qu’ilz auroient quelque différend avec eux, Vostre
Altesse et Vostre Excellence recognoistront sans doutte que nous avons
beaucoup |:plus de raison et d’intérest d’en faire autant:|. La conjuncture
ne sçauroit estre jamais plus favorable pour prendre cette résolution puis-
qu ’on la peut fonder mesme sur |:l’absence des autres plénipotentiaires:|,
ce qui me donnera lieu de faire remarquer icy que tandis qu’ilz |:ont esté
en corps, vous avés honoré l’Estat en leurs personnes, en leur:| confiant,
après mesmes les choses qui s’estoient passées, tous les intérestz de la
France, |:mais que vous ne les avez pu laisser plus longtemps:| soubz la
conduite d’u|:n homme qui se déclare visiblement nostre ennemy et qui
est obligé de nous faire du mal pour gaigner l’argent que les Espagnolz
luy ont promis:|.
Quand l’honneur ne nous convieroit pas d’en user ainsy, peut-estre juge-
rez -vous le devoir faire pour d’autres intérestz, |:estant très asseuré que
quand les Espagnolz se veulent relascher sur quelque poinct important,
Emstede les en dissuade, et qu’il vous:| fait un secret des choses qu’on
luy a donné charge de vous communiquer quand elles sont advantageuses
pour nous. Les discours que m’a faict |:ledict sieur Riperda:| m’ont con-
firmé ce que j’avois appris de |:un autre de nos meilleurs amys:|, et il m’a
paru assez clairement qu’ilz ont |:par-devers eux des moyens de terminer
nos différendz avec l’Espagne qu’ilz ne nous descouvrent pas:|, s’ imagi-
nans que par ce moyen noz affaires se treuveroient plus avancées que les
leurs à cause que ces provinces ne sont pas encor bien résolues ny touttes
d’accord ensemble de ce qu’elles doivent faire avec l’Espagne. Sy cela est
comme je n’en doutte pas, vous pouvez juger ce qu’on doit attendre pour
l’avantage de l’Estat |:d’un infidelle médiateur qui supprime et rend inuti-
les les bonnes dispositions des partyes:|.
Il me semble que, |:en l’excluant de la médiation:|, on pourroit faire trois
choses en mesme tems très utiles. La première, |:tesmoigner le ressentiment
que l’on a contre les particuliers qui nous ont offensé:|. La seconde, faire
paroistre une nouvelle defférence au corps de l’Estat, en déclarant que nous
serons tousjours prestz de luy mettre noz intérestz entre les mains, pour-
veu qu’il en veuille prendre cognoissance ou donner pouvoir d’en traitter à
des personnes |:moins suspectes et moins passionnées que celles qui s’en
sont meslées jusqu’icy:|. La troisiesme, se plaindre du peu de fruict qu’on
a tiré depuis un mois d’une avance faitte de nostre part avec tant de fran-
chise et qui devoit produire la paix, n’y ayant pas d’apparence qu’aprez
avoir sy ingénuement expliqué les intentions de la Reyne, nous demeurions
à la discrétion des Espagnolz tant de temps qu’il leur plaira, et qu’il soit
purement en leur choix d’accepter ou de refuser les offres que nous avons
faite[s], cependant qu’ilz ne disent mot et ne sont obligez à rien.
S’ilz sont remplis de sy bonne volonté que monsieur Brun l’a voulu faire
croyre en poursuivant la permission de venir icy, ilz la doivent mainte-
nant faire paroistre, car il est un peu fascheux qu’ilz n’ayent pas encores
respondu à noz propositions qu’en parolles généralles, et qu’ilz n’ayent
reparty sur tous les articles que nous leurs avons donnez qu’avec des ma-
nifestes et des invectives. J’ay desjà donné advis à Vostre Altesse et à Vos-
tre Excellence par ma précédente que le sieur Brun s’est laissé entendre
qu’il n’y eust pas eu de difficulté sur Piombino et Porto Longone, ce qui
donne sujet de s’assurer de ces deux places avant toutes choses.
J’ay tasché de faire valloir par deçà le mieux qu’il m’a esté possible la
confiance que Vostre Altesse a tesmoigné à cet Estat en délivrant à ses
plénipotentiaires nostre traitté avec l’Espagne
traitté et avoir tant de sujet de deffiance de quelques-uns d’entre eux, et
qu’on ne pouvoit pas donner une preuve plus certaine de l’oppinion
qu’on a eue qu’il n’avoit pas approuvé le procéder de ses ministres direc-
tement contraire aux traittez d’alliance
tesse et à Vostre Excellence, sy je leur exprime sy librement mes senti-
mens , c’est avec la submission que je dois à leur meilleur jugement.
Comme cette lettre est mise en chiffre, les dépesches de la cour du 7 e de ce
mois
Leurs Majestez désireroient bien qu’on |:donnast un délay aux Espagnolz
pour respondre et se résoudre sur le projet qui a esté donné aux Holan-
dois :| pour leur faire veoir, ce qui paroist accompagné de beaucoup de
raison quand mesme Vostre Altesse et Vostre Excellence prendroient ré-
solution |:d’employer les premiers médiateurs:|. Lorsqu’elles se seront dé-
terminées sur ce sujet, je les supplie très humblement de me le faire sça-
voir , affin que je tienne icy un mesme langage.
Je ne sçay sy |:dans le projet on a fait mention du Portugal, et si on a
inséré l’article qui en parle en termes exprès, ou l’autre suivant qui:|
n’avoit esté dressé que pour estre proposé en cas que le premier ne puisse
estre accepté
Zu Portugal: Art. 41 des frz. Gesamtentwurfs für den Friedensvertrag mit Spanien (s.
Anm. 6), in AN K 1336 nº 43 fol. 12’–13 (auch, als Seconde addition bezeichnet, fol. 17’).
Darin wird explizit eine Waffenruhe ( suspension d’armes et cessation de tous actes d’ hos-
tilité ) für Portugal gefordert, deren Dauer aber offengelassen (Lücke im Text), und nach
Ablauf ein frz. Assistenzrecht stipuliert; der Kg. von Portugal wird jedoch nicht gen., die
Waffenruhe sollte vielmehr für die habitans, subjets et gens de guerre des royaumes de
Portugal et des Algarves et des isles et pays y annexez ou qui en dépendent, situez tant
dans la terre ferme que dans la mer Océane, qui sont présentement en guerre avec ledict
seigneur roy catolique (hier zit. nach fol. 12’) gelten. Die Spanier forderten dennoch die
Streichung des Art.; vgl. Longueville an Servien, Münster 1647 Februar 23 (s. Anm. 1). –
Die (nicht ausgehändigte) Alternativ-Fassung des Art. konnte nicht ermittelt werden.
ont bien l’effronterie de parler du duc Charles, quoyqu’ilz ayent donné
parolle de l’abandonner, |:nous avons bien droict, ce me semble, de parler
du Portugal:| et tesmoigner qu’on le veut comprendre dans le traitté,
estant extrêmement nécessaire qu’il ne paroisse pas qu’on s’en veuille re-
lascher , au moins jusques à ce que nous soyons entièrement d’accord. Sy
on n’en a point fait mention dans le project qui a esté donné, il y a encores
un bon remède sans qu’il paroisse que c’est une addition nouvelle, |:en
nommant ledict roy dans l’article des princes qui doivent estre compris
dans le traicté
Art. 55–57 des frz. Gesamtentwurfs (s. Anm. 6), in AN K 1336 nº 43 fol. 15’; in Art. 55
waren von frz. Seite nur der Papst und der Ks. namentlich aufgeführt, die Aufnahme wei-
terer durch ein etc. aber offengehalten worden. – Portugal war ohnehin schon in einem
eigenen Art. erwähnt worden (s. Anm. 10).
Beilage